En 1987, des jeunes toxicomanes sollicitent le père Jean-Philippe, frère de la communauté de Saint-Jean, afin d'ouvrir une maison familiale destinée à les accompagner dans leur reconstruction physique, mentale et spirituelle, et permettant également, pour ceux qui le souhaitent, une rencontre ou une redécouverte spirituelle avec Dieu.
Suite à une neuvaine effectuée rue du Bac à Paris, le père Jean-Philippe ouvre une maison d'accueil pour jeunes toxicomanes à Pellevoisin, dans un lieu paisible à l'écart du village, situé dans le Berry près de Châteauroux. Il y découvre un sanctuaire marial dédié à « Marie, mère toute miséricordieuse. Inspiré par le message délivré par la Vierge Marie à Pellevoisin : « Je choisis les petits et les faibles pour publier ma gloire », le père Jean-Philippe décide de placer cette maison sous la protection spéciale de Marie. Ainsi, cette démarche permet à chaque jeune accueilli d’entreprendre librement un cheminement spirituel de découverte ou de redécouverte de la foi chrétienne.
L’association Saint Jean Espérance est une œuvre commune entre religieux et laïcs.
La création de cette maison bénéficie non seulement de l’engagement des Frères de Saint-Jean, mais aussi du soutien actif de nombreux laïcs qui apportent leur aide financière, assurent l'encadrement des jeunes, et structurent juridiquement l'association.
Une autre maison d’accueil ouvre : la Bretèche, près d’Angers.