Il existe des raisons médicales et psychiatriques à ce que l’on peut appeler un éclatement de la personnalité observé chez certains jeunes consommateurs de cannabis.
Ce phénomène a été étudié et analysé par de nombreux scientifiques et médecins internationaux.
Le corps médical s’attache à comprendre les conséquences physiologiques du cannabis, en particulier sur le cerveau, et met en évidence :
ainsi que l’apparition ou l’aggravation de troubles psychiatriques comme la schizophrénie.
Le cannabis perturbe l’équilibre entre les centres du plaisir (cellules limbiques) et celui de la volonté (néocortex).
Cette altération provoque :
La question du lien entre drogue et troubles mentaux est complexe :
Les troubles les plus fréquemment associés à la toxicomanie sont :
Le cannabis peut aussi favoriser l’apparition d’un trouble bipolaire :
La maniaco-dépression (ou trouble bipolaire de type I) est ainsi l’un des troubles mentaux fréquemment associés à sa consommation.
Dans sa thèse soutenue à la Faculté de médecine de Rouen (septembre 2002), le Dr Chamayou écrit :
« Le cannabis multiplie par quatre le risque de maladie mentale grave. Certains cas existent avec une seule prise. Le problème peut survenir n’importe quand. »
Il poursuit :
« Le cannabis présente une variabilité imprévisible de ses effets psychiatriques dans le temps selon les personnes :
– schizophrénie : il peut la créer, la révéler ou l’aggraver ;
– idées paranoïaques, dépression nerveuse, défenestration, chutes, suicides, bouffées d’angoisse, hallucinations. »
Cannabis et schizophrénie : une certitude clinique
En France, parmi les personnes atteintes de schizophrénie, 60 % sont fumeurs de cannabis.
« C’est une certitude que le cannabis révèle et aggrave la schizophrénie. »
— Dr Patrick Mura, C.H.U. de Poitiers